Diagnoly, soutenue par Les Business Angels des Grandes Ecoles, vient de lever 5,5 millions d’euros pour déployer Fetoly, un logiciel d’analyse échographique embarqué et autonome, capable d’améliorer la détection des pathologies fœtales, y compris sans connexion Internet.
Ce financement est mené par Mutuelles Impact, le fonds à impact géré par XAnge à l’initiative de la Mutualité Française, et par Newfund via son véhicule spécialisé en santé Newfund HEKA. Les Business Angels des Grandes Ecoles, investisseurs historiques ont également participé à ce nouveau tour de table aux côtés de plusieurs médecins experts.
Cette levée de fonds vise à renforcer les équipes techniques, accélérer le déploiement en Europe et aux États-Unis, et élargir les cas d’usage de l’IA à d’autres types de pathologies fœtales.
Fondée en 2020 par Ivan Voznyuk et le Dr Edwin Quarello, l’entreprise souhaite combler les difficultés à détecter de nombreuses pathologies fœtales qui peuvent passer inaperçu lors des échographies de suivi. Les fondateurs ont ainsi créer Diagnoly, une intelligence artificielle embarquée capable d’analyser, en temps réel et sans connexion réseau, l’ensemble d’un examen échographique fœtal.
Diagnoly introduit une rupture technologique en concevant un dispositif d’analyse d’images échographiques fonctionnant directement sur une tablette connectée à l’appareil médical. Le logiciel, baptisé Fetoly, repose sur des algorithmes propriétaires de deep learning et de vision par ordinateur, conçus pour fonctionner sans accès à Internet, en local, et en temps réel.
Concrètement, Fetoly analyse l’intégralité du flux vidéo de l’examen échographique, sélectionne automatiquement les images pertinentes et génère un rapport structuré. Le but étant de garantir un niveau constant de précision, indépendamment du praticien et de son niveau d’expertise, et réduire le risque d’omission ou d’erreur.
Cette approche répond à plusieurs contraintes majeures du secteur : la faible connectivité des appareils d’échographie dans les établissements, la pénurie de spécialistes en médecine fœtale, et la nécessité de renforcer la prévention plutôt que la réaction.