Sirius Neosight, société spécialisée dans l’isolement de cellules tumorales circulantes et le développement de tests fonctionnels de prédiction de la réponse thérapeutique en oncologie lève 4,4 millions d’euros auprès de nombreux acteurs du financement dont le réseau Angels Santé.
Ce financement a été réalisé auprès de Go Capital via son fonds d’amorçage GOCA3, de DEMETER via le fonds FAIM (Fonds d’Amorçage Industriel Métropolitain) Lyon/Saint-Étienne, ainsi que d’Evolem, de Crédit Agricole Création, d’Octalfa, d’Angels Santé, de Better Angle et de business angels spécialisés dans les sciences de la vie. L’entreprise est également soutenue par un pool bancaire et de subventions de Bpifrance.
Fondée fin 2023, Sirius Neosight est une spin-off du Centre Léon Bérard de Lyon et académique laboratoires : Centre de Recherche de Cancérologie de Lyon (CRCL : Université Claude Bernard Lyon 1, Inserm, Centre Léon Bérard, CNRS) et l’Institut de Chimie et Biochimie Moléculaires et Supramoléculaires (ICBMS : Université Claude Bernard Lyon 1, INSA Lyon, CPE Lyon et CNRS). Elle s’appuie sur les recherches menées par les Pr Arnaud Vigneron et David Gueyrard, tous deux inventeurs de la technologie et cofondateurs de l’entreprise, aux côtés d’Agnès Bastid, PDG de Sirius Neosight.
Les premiers développements ont été partiellement financés par des programmes de maturation soutenus par la SATT Pulsalys et le CNRS. Sirius Neosight a ensuite reçu l’aide French Tech Emergence de Bpifrance et a été lauréat du concours i-Lab 2024. Ces premiers soutiens financiers ont permis le dépôt des premiers brevets liés à la technologie de mesure de la fluidité membranaire, qui permet l’isolement universel et hautement précis de cellules tumorales circulantes à partir d’un simple échantillon sanguin, ainsi que la première preuve de concept de sa plateforme de prédiction de l’efficacité des traitements.
Avec cette première levée de fonds, Sirius entend poursuivre ses ambitions en offrant de nouvelles perspectives en oncologie. Au cours des deux prochaines années, les ressources financières seront consacrées au développement d’une plateforme de production biologique et de tests de prédiction thérapeutique permettant de guider précisément la réponse fonctionnelle des thérapies ciblées pour chaque patient, à partir d’un simple prélèvement sanguin.
Un premier démonstrateur clinique devrait être lancé en 2025, en partenariat avec le Centre Léon Bérard de Lyon, et de nouvelles cibles sont également en cours de développement préclinique. Le développement opérationnel et clinique s’étendra au-delà de la région Auvergne-Rhône-Alpes dès début 2025, avec l’enregistrement stratégique d’un second site opérationnel dans le Grand-Ouest et la mise en place d’un partenariat étroit avec l’Institut de Cancérologie de l’Ouest (ICO) et la Plateforme Prot’ICO, acteurs clés de la recherche en cancérologie.